vendredi 19 juillet 2013

Dessin prémonitoire ou le besoin urgent d'un désenvoutement!

Voilà les amis, une vague de négativisme s'est emparé de moi depuis mon dernier article. Moi qui vantais les mérites d'une vie où on se réjouie des petits plaisirs, comme tant d'autres, je me suis faite happer par la complainte et la baisse de moral.

Il y a eu un bouleversement, comme si quelqu'un m'avait jeté un sort, et je suis passer du bonheur le plus total à l'avalanche de galères qui m'a donné envie de me rouler en boule.
Alors quoi, même les plus combatifs se font avoir par l'ambiance merdique majoritaire, surplombante et plombante de notre monde d'aujourd'hui.
J'en ai même perdu la conviction et l'envie d'écrire. Et aujourd'hui mon petit chou dorée, je l'avoue, je suis obligée de me forcer pour aligner deux mots potables sur un billet.
Le mojo de l'écriture m'a quitté, il s'en est allé vers d'autres auteurs. Il a préféré se consacrer à des écritures récurrentes, peu importe le sujet, aussi barbant et banal soit-il.

Depuis que je sais écrire, j'ai toujours écrit. J'écris donc depuis mes 7 ans. Bon je te l'accorde ma licorne, ma prose n'a pas toujours été au top, et ne l'ai toujours pas systématiquement, mais j'ai eu le temps de progresser et de faire de l'écriture mon compagnon préféré!
Lorsque j'ai un coup de mou, un coup de révolte ou un coup de bonheur, bien que je ne sois pas une trop mauvaise oratrice, l'écriture a toujours été le moyen le plus efficace pour moi de poser les choses justement.

Et là, je ne suis que vide et désolation, dénuée de bons mots et d'humour décapant (en espérant avoir eu l'humour décapant un jour).

Ma brebis, je te le confis aujourd'hui, j'ai mal de ne plus écrire, en fait j'ai peut-être mal tout court.
Je crois que ce qui me fais le plus mal c'est la constatation de mon côté chiffe mole qui lutte pour dépasser les galères qui lui arrivent et qui pourtant arrivent tous les jours à un tout un chacun.
Suis-je une extrasensible nombriliste? Pourquoi ne suis-je pas capable de prendre de la hauteur. Ai-je perdu de vue ce qui fait que la vie est chouette et qui l'emporterait puissance dix milles sur l'infâme merde quotidienne de notre routine à nous tous?

Me voilà pessimiste et j'ai horreur de ça. Je ne semble plus capable d'apprécier la chance que j'ai en me concentrant sur les belles choses qui m'arrivent. Je ne vois que la mer mazoutée qui englue de pauvres mouettes. Il n'y a pas de canot de sauvetage à l'horizon, d'ailleurs, il n'y a pas d'horizon mais seulement une épaisse brume qui tapisse le ciel et qui m'étouffe.


Aujourd'hui je fais mon timide retour et j'espère revenir bloguer plus souvent.

Je n'ai jamais cessé de vous lire mes amis blogueurs et je n'ai jamais cesser de penser à vous mes chers lecteurs. D'ailleurs, d'avoir écrit, enfin, après tout ce temps, je me sens déjà un peu mieux.

A très vite mes marshmallows!




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