mardi 16 septembre 2014

Comme un son creux dans la poitrine.

Bonjour à toi ma licorne.

Une question me turlupine aujourd'hui, est-ce que la vie cesse un jour d'être chaotique?
Je voudrais savoir si toi aussi tu vis ta vis comme des montagnes russes émotionnelles? Est-ce que tu as des périodes de bonheur absolu qui sont bousculées par des périodes où rien ne semble tourner rond, où tout est floue et où tout sent le renfermé?
Évidemment, tu détestes ces périodes, alors, les jours où ça pu un peu moins, qu'un rayon de soleil semble pointer le bout de son nez à travers la fenêtre, tu décrètes que le tout à besoin d'un bon coup de balais. Que tu ne vas pas laisser la poussière noire de ta mélancolie s'installer dans tes pensées. Que tu vas aérer tout ça et que dès demain, la vie aura une autre saveur, parce que la vie on en a qu'une, et il faut en profiter.


Plouf. Tout tombe à l'eau dès que cette mauvaise tristesse revient à la charge et te submerge, lorsque tout recommence à aller de travers. Pourtant, je ne crois vraiment pas que j'ai un tempérament dépressif, c'est juste qu'en tant que grande rêveuse, je croyais, qu'avec le temps, tout finirai par être de façon permanente doux et confortable... foutaises!
Une amie à moi m'a dit aujourd'hui que parler de déprime aide à accepter les troubles, et que dire qu'on est dépressive est vraiment trop extrapoler. En somme, utiliser un petit mot pour apprivoiser ses angoisses, et éviter les grands mots pour ne pas couler. Voilà une solution qui me parait raisonnable.
Je crois qu'éviter le déni reste ce qu'il y a de mieux, verbaliser la chose auprès de ces proches est une excellente étape. Voilà, c'est comme affronter son reflet dans le miroir un lendemain de cuite, on a une salle gueule certes, mais sans miroir, le ravalement de façade est impossible.

Est-ce donc ça l'âge adulte, ne pas exiger le bonheur perpétuel, accepter ses phases downs, et se dire que la vie n'est pas une pub Nutella? Lorsque j'étais enfant, je me disais que les familles des séries américaines avaient beaucoup de chance. Rien n'était suffisamment grave pour entamer le moral des troupes, on riait, on pardonnait, on trouvait des solutions. On était rarement triste et lorsque c'était le cas, cela ne durait jamais bien longtemps. Bon s'appelait aussi Brenda, Brandon, Kimberly et Mike, et ça c'était pas vraiment fun, il faut le dire!
Est-ce pour ça que nous avons plus de mal avec la tristesse aujourd'hui? La tristesse est-elle honteuse? Fait-elle de nous des personnes à éviter lorsqu'elle s'empare de nous? Le triste est-il infréquentable? Il l'est peut-être parce qu'il nous renvoie à nos propres faiblesses. Un peu comme dans le film La Plage où le norvégien mordu par un requin est mis à l'écart pour que, surtout, sa douleur ne pollue pas le paradis qui entoure la communauté, et ne sorte pas de l'illusion sablonneuse de leur propre bonheur feint les autres habitants. Mais d'où vient cette maudite tristesse? Tout le monde la connait, tout le monde en est victime. Elle revêt des couleurs différentes pour chacun mais traverse la vie de tous.

Il faut dissocier tristesse et malheur. Le malheur est brutal, on ne peut passer au travers, il ne dépend pas de nous. La tristesse est plus insidieuse. Elle prend naissance au plus profond de nous, et comme un mauvais herpes, ne disparait jamais, reste en sommeil et ressurgi sournoisement à la moindre fatigue, au moindre stress soutenu. Mais comme on ne peut s'en débarrasser, il faudrait l'accepter, comprendre ses origines et la domestiquer comme un chat errant ou un loup qui deviendrai Croc Blanc. Plus facile à dire qu'à faire! Moi perso, mes tristesses, je ne les aime pas beaucoup. Et pourtant, pourquoi pas, je sens que je devrais les accepter pour m'en défaire de manière plus longues.
Accepter d'être parfois triste pour ne plus l'être, voilà qui est intéressant.


Je ne sais pas ce que tu en penses ma licorne, mais n'hésite à m'en faire part. Sur ce, ne soit pas triste, du moins soit le le moins possible.

Bisous à toi et à très vite!



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